Le secteur de l’autoconstruction est l’un des seuls à ne pas avoir été touché par la crise sanitaire. Économie d’argent, mais surtout odyssée humaine, de plus en plus de particuliers décident d’effectuer eux-mêmes certains travaux. De la plomberie à l’isolation, les autoconstructeurs s’attaquent à toutes les branches du BTP. Pour ceux qui aimeraient se lancer dans l’aventure, découvrez à travers cet article, 5 règles d’or à respecter pour un projet d’autoconstrution réussi !
Règle n°1 : se poser les bonnes questions
L’autoconstruction est l’art de bâtir quelque chose,en l’occurrence une maison,par soi-même. Il est ainsi important d’avoir une bonne préparation mentale avant de se mettre à l’ouvrage. C’est le béaba de tous projets.
Durant cette étape, il est important de pratiquer une introspection afin d’avoir des réponses à certaines questions :
- Les compétences : le savoir-faire de l’autoconstructeur sera mis à rude épreuve durant le cycle de travaux ;
- Les connaissances : il faut connaître ses forces et ses faiblesses afin de pouvoir mettre en place une bonne stratégie ;
- La patience : la construction prend du temps. Il faut être certain que ce mode de fonctionnement convient à la personnalité du particulier ;
Il faut également une bonne connaissance des normes en vigueur afin de rester en règle aux yeux de la loi.
Règle n°2 : mettre en place une bonne stratégie
Même en étant un grand bricoleur, il y a certaines tâches qui ne peuvent être accomplies par des particuliers.
L’installation électrique, certains travaux d’isolation, et même la plomberie en font parties. Ceux-ci nécessitent l’intervention d’un expert ou plusieurs experts.
Une bonne stratégie d’autoconstruction vise à coordonner l’ordre de venue des sous-traitants durant les travaux. Un exemple concret : si les ferblantiers passent avant les électriciens, ils seront dans l’obligation de bouger les fils. De ce fait, il faudra refaire appel aux électriciens, et évidemment payer des honoraires en sus. Une situation cocasse qui peut être évitée avec une stratégie d’autoconstruction en bonne et due forme.
Règle n°3 : prévoir un budget large
Bien qu’une autoconstruction bien menée représente 50 % d’économie, il est important de laisser une certaine marge de manœuvre par rapport au budget initial.
Étant novice en la matière, certaines erreurs seront indubitablement commises durant les travaux. Raison pour laquelle, un budget plus large permettra de répondre aux éventuels imprévus, qui sont fréquents en matière d’autoconstruction.
De manière générale, une marge sécuritaire de 15 % est suffisante pour un autoconstructeur débutant. Certaines banques pourront même financer le projet avec un prêt autoconstructeur.
Règle n°4 : se former ou s’auto-former
Le domaine de la construction recèle de nombreux outils allant des plus élémentaires aux plus complexes. Avant de débuter le projet, il faudra se documenter et se former sur le sujet.
Pour les autodidactes, les tutoriels sur internet sont des alternatives de choix. Il suffira de s’inscrire sur des sites spécialisés ou d’aller directement dans la barre de recherche Youtube et de suivre les indications.
Par contre, pour les personnes souhaitant avoir une formation présentielle, le mieux est de se tourner vers les centres de formation. Il en existe une dizaine actuellement qui peuvent vous former à l’autoconstruction. Vous y apprendrez :
- L’utilisation des outils de maçonnerie ;
- Le self-contrôle ;
- Les techniques de gestion de projet.
Règle n°5 : demander l’aide de la famille
Pour une main d’œuvre qui ne coûte pas cher, la solution se trouve dans l’intervention de la famille ou des amis durant les travaux.
Rien de tel qu’un peu de solidarité familiale pour rendre un projet plus aspirant et faire quelques économies de plus. Surtout qu’il est prouvé que débuter une activité entre parents et enfants renforce grandement les liens familiaux.
Une aventure à vivre ensemble pour faciliter les choses.