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Escalier débillardé : en bois, en métal ou en pierre ?

Choisir la forme d’un escalier qui sublimera son intérieur peut devenir un véritable casse-tête. Parmi les diverses architectures qui existent, optez pour l’escalier débillardé. Mais lequel choisir, celui qui est en bois, en métal ou en pierre ? La réponse.

Escalier débillardé : les spécificités

L’escalier débillardé est apprécié pour sa grande qualité à cause de sa forme spéciale. Il se caractérise par la présence d’un limon, d’une main courant ou d’une rampe ayant une forme arrondie. Une fois assemblées, ces pièces donnent l’allure spirale continue et régulière dépourvue de poteau d’angle.

En fonction du nombre de tours formés et de l’enroulement de l’ouvrage, il existe des escaliers débillardés :

– deux quarts tournants ;

– trois quarts tournants ;

– plein tournant.

Par ailleurs, il existe deux sortes d’escaliers débillardés :

– l’escalier débillardé à la française avec lequel les marches sont incrustées dans le limon ;

– l’escalier débillardé à l’anglaise qui intègre une crémaillère pour retenir les marches.

Escalier débillardé en bois : pour un intérieur authentique

Opter pour un escalier débillardé en bois, c’est profiter d’un intérieur au goût du jour grâce à sa forme harmonieuse. Il s’agit également d’une menuiserie à la fois authentique et élégante qui rappelle les escaliers d’antan. Toutefois, ce type d’escalier en bois est très coûteux, car il est conçu de manière sur mesure.

Pour fabriquer un escalier débillardé en bois, le menuisier procède généralement au cintrage du bois. Pour ce faire, il va tailler le morceau de bois en vue de l’obtention d’une forme recourbée ou arrondie. Il va ensuite le découper dans une ligne diagonale à l’aide d’une scie ou d’un fermoir. Certains menuisiers optent pour une machine à commande numérique afin d’obtenir des résultats bien précis. Par ailleurs, d’autres menuisiers préfèrent courber de fines lames de bois souples pour les coller ensuite entre elles.

Escalier débillardé en métal : pour une infrastructure solide

L’escalier débillardé métallique est apprécié pour sa solidité malgré sa légèreté par rapport au bon nombre de matériaux. Le métal permet également de réaliser une infrastructure de petites dimensions pour une pièce étroite. De plus, ce type d’escalier se conjugue parfaitement à un intérieur moderne et peut devenir un élément de décoration à part entière.

Par ailleurs, l’escalier débillardé en métal peut être personnalisé en l’associant avec du bois ou avec du verre. Cela permet d’avoir une infrastructure contemporaine, ce qui va attirer les yeux des visiteurs dès leur entrée. De plus, une multitude de métaux compatible à la fabrication d’escalier débillardé métallique existent pour répondre aux besoins de chacun, notamment :

– l’inox pour apporter plus de luminosité ;

– l’aluminium pour un escalier coloré ;

– l’acier pour un intérieur design.

Cependant, le métal demande un entretien régulier pour éviter la formation de rouille et pour avoir un escalier propre toute l’année. De plus, l’ajout d’autres éléments, comme un revêtement antidérapant, peut faire grimper la facture.

Escalier débillardé en pierre : pour un intérieur esthétique

En général, l’escalier débillardé en pierre est constitué d’une structure en béton et d’un habillage en pierre. Celui-ci est apprécié pour :

– sa solidité et sa résistance qui lui permettent de garder son apparence pendant plusieurs années ;

– sa facilité d’entretien en le traitant seulement avec un hydrofuge, par exemple ;

– sa noblesse et son aspect esthétique.

Pour avoir un intérieur esthétique, les pierres naturelles sont à éviter. Il est préférable d’opter pour le marbre, le granit, la pierre blanche, la pierre bleue, la pierre reconstituée, etc. Quoi qu’il en soit, les pierres lisses sont à éviter pour prévenir les chutes. Bien que ce matériau soit facile à nettoyer, l’entretien doit se faire régulièrement à cause de sa sensibilité aux taches.

Faites appel à un constructeur d’escaliers débillardés pour réaliser les travaux afin d’avoir un bon rendu.

Auteur de l’article : Martine Dimbert

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