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Assainissement des eaux usées : comment ça se fait

La croissance des activités humaines provoque une augmentation de la production des déchets polluants. Ces derniers ont la capacité d’infecter nos ressources naturelles notamment l’eau. Afin de limiter l’impact de ces déchets sur les ressources en eau, l’assainissement des eaux est devenu important. Elle consiste à l’évacuation et au traitement des eaux usées. Découvrez dans ce contenu, comment se fait l’assainissement des eaux usées.

Qu’est-ce que l’assainissement ?

L’assainissement est l’ensemble des techniques d’évacuation et d’épuration des eaux usées. Sa fonction principale est de collecter ces eaux, de les débarrasser de toute impureté avant de les rejeter en milieu naturel. Cela peut être fait par les autorités communales ou par des entreprises spécialisées. Pour vos travaux d’assainissement des eaux, contacter un professionnel comme Ham Assainissement.

L’assainissement des eaux usées ne doit pas être confondu avec les traitements de potabilisation des eaux. Ces derniers ont pour but de transformer les eaux prélevées en milieu naturel en eau potable.

Le service public d’assainissement

On distingue 2 types d’assainissement :

  • l’assainissement collectif (évacuation dans un réseau communal) ;
  • l’assainissement non collectif (assainissement individuel ou autonome).

Par commune, les zones d’assainissement collectif et non collectif sont circonscrites dans la zone d’assainissement. Il s’agit d’une cartographie disponible en consultation libre à la mairie. De plus, il existe dans chaque commune un service public qui s’occupe de l’assainissement. Pour l’assainissement collectif, il s’agit du Service Public d’Assainissement Collectif (SPAC). Du côté de l’assainissement non collectif, il s’agit du Service Public d’Assainissement Non Collectif (SPANC). Ce service se charge du contrôle de la conformité des diverses installations et raccordement. Il intervient également pour des travaux d’entretien et de vidange des égouts.

L’assainissement collectif

L’assainissement collectif est celle qu’on retrouve le plus en zone urbaine. Ici, les eaux usées sont recueillies dans un réseau d’égouts. Elles sont par la suite convoyées vers une station de dépollution. On distingue de nombreux types de système d’assainissement collectif. Il s’agit des usines d’épuration urbaines et des stations d’épuration ayant des capacités plus modeste. Ces dernières utilisent des techniques d’épuration basée sur l’absorption des substances toxiques par les organismes vivants (bactéries, algues). En raison de la surface nécessaire à leur fonctionnement, les stations d’épuration sont rarement disponibles dans les grandes agglomérations.

Lorsque la commune met en place un réseau d’assainissement, vous disposez de 2 ans pour raccorder votre maison existante. Le délai commence à partir de la mise en place du réseau. Toutefois, avec un accord du préfet, les autorités municipales peuvent rallonger ce délai à 10 ans.

Parfois certaines constructions sont dispensées du raccordement. C’est le cas lorsque le coût de raccordement est élevé ou qu’il existe une impossibilité technique à le faire. Pour ce faire, le propriétaire devra adresser une demande de dispense à la mairie.

L’assainissement non collectif (individuel ou autonome)

Ce type d’assainissement est le plus répandu dans les habitats dispersés. Le système est donc conçu et installé pour chaque maison ou un groupe de maisons selon la zone. L’implémentation de ce type de système revient aux particuliers résidants dans ces maisons. Le rôle de la commune sera donc secondaire. Elle se chargera de contrôler l’état et la conformité des installations. Dans certains cas, la commune intervient comme un prestataire. Les particuliers peuvent la solliciter pour l’entretien du système contre une rémunération.

La plupart du temps, le système d’assainissement non collectif est implanté sous ou à proximité de la maison. Il est composé d’un dispositif de collecte des eaux usées et d’une fosse pour le prétraitement anaérobie. À cela, s’ajoutent un système de rejet par dispersion au sol et un mécanisme d’épuration par épandage.

Auteur de l’article : Thomas Lerion

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