Qualité de l’air extérieur : comment la mesure-t-on ?

Il existe généralement deux types de pollution de l’air : la pollution de l’air extérieur et la pollution de l’air intérieur. La première ou pollution atmosphérique peut être mesurée afin de préserver au mieux la santé de tous. Mais comment cela se passe-t-il ? Découvrez ici comment mesurer la qualité de l’air extérieur.

Quand dit-on que l’air est pollué ?

L’air extérieur est la plupart du temps pollué. Il y a plusieurs raisons qui justifient cela. Des polluants comme l’ozone, les hydrocarbures volatils, le dioxyde de soufre, les oxydes d’azote, les particules fines, etc. circulent dans l’air. Ils sont générés par deux types de combustion : la combustion naturelle et celle anthropique. La pollution naturelle fait référence aux éruptions de volcan ou des incendies pendant que celle anthropique fait référence aux actions de l’homme. Il s’agit notamment des activités industrielles, du chauffage, du trafic routier, etc. Il a été prouvé par l’OMS que la mauvaise qualité de l’air est responsable chaque année de cancers, de maladies cardiovasculaires dans le monde. Il est donc important de la mesurer régulièrement.

Qui est chargé de la mesure de la qualité de l’air ?

Des organismes spécifiques compétents sont chargés du contrôle de la qualité de l’air extérieur. Ces organismes disposent d’appareils qui travaillent 7 j/7 et 24 h/24 pour détecter les risques de pollution de l’air. En France, ce sont les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) qui s’en chargent. Les AASQA sont disponibles dans chaque région administrative afin de mesurer la pollution atmosphérique, de déterminer ses sources et d’envoyer les données à l’État.

Les AASQA ont des bases fixes avec du matériel adéquat pour la mesure de la qualité de l’air extérieur. Ils disposent aussi de stations mobiles selon les saisons. Mais ces dernières ne sont disponibles que de manière spéciale. Par exemple, les campagnes ponctuelles sont des moments adéquats pour le déploiement des stations mobiles.

Quelles sont les catégories de mesure de l’air extérieur ?

Les stations de mesure de l’air extérieur sont reparties selon leurs catégories. En fonction de leurs buts, on distingue les stations de fond et les stations de proximité.

Les stations de fond

Les stations de fond sont situées dans les zones éloignées de toute pollution atmosphérique. Elles sont implantées pour mesurer un air moyen sur toute l’étendue du territoire. Ces types de stations sont classés en sous-catégorie pour pouvoir effectuer un travail de qualité. Notez que cette catégorie possède encore d’autres sous-catégories.

Les stations de proximité

Les stations de proximité quant à elles sont installées à des endroits à forte potentialité de pollution. Il s’agit généralement de centres industriels ou des endroits proches des trafics routiers. Elles ont pour mission de mesurer la quantité de polluants dans l’air à ces niveaux ultérieurement placés sous surveillance.

Comment est réalisée la mesure de la qualité de l’air ?

La qualité de l’air extérieur est mesurée grâce à de nombreux appareils performants qui respectent les normes en vigueur. Ces appareils se chargent de collecter quotidiennement les informations relatives aux taux de pollution générés dans l’air. Certains polluants sont suivis à chaque mouvement. C’est-à-dire chaque quart d’heure, les outils adéquats font une vérification pour noter l’activité de ces particules nocives. Le PM10, le monoxyde d’azote, le xylène, le benzène et bien d’autres en sont des exemples palpables. Dans ce même temps, des campagnes sont menées pour surveiller l’évolution de certains composés organiques ou des métaux lourds présents dans l’air.

Toujours dans l’optique de mesurer la qualité de l’air, les AASQA se servent d’outils de dernière génération. Par ailleurs, des méthodes d’analyse particulières sont utilisées pour certains polluants. Par exemple,

  • le spectroscope ultraviolet est utilisé pour détecter l’ozone ;
  • la spectroscopie infrarouge est utilisée pour détecter le monoxyde de carbone ;
  • le radiomètre par microbalance est utilisé pour le PM10 ; etc.

Auteur de l’article : Thomas Lerion

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *