Comment isoler les combles d’une charpente traditionnelle ?

Parmi les différents types de charpentes, le modèle traditionnel ne s’est jamais démodé au fil du temps. En effet, il est toujours très apprécié que ce soit dans les anciennes ou les nouvelles constructions. Cette charpente est non seulement esthétique, mais elle a également l’avantage d’être facile à aménager. De plus, elle vous permet d’avoir des combles que vous pourrez transformer en espace habitable, si jamais vous en manquez.

 

La composition de la charpente traditionnelle

La solidité de ce type de charpente repose sur le fait qu’il se conçoit avec de nombreuses pièces de bois. C’est une construction lourde entraînant d’importants travaux qui ne doivent pas être faits à la légère. Les travaux, qu’il s’agisse de nouvelle construction ou de rénovation, requièrent de la précision et beaucoup de savoir-faire. Il va de soi que pour supporter une telle installation, il faut avoir des fondations bien solides. Ces pièces de bois vont être transformées en :

Fermes : reposant sur les murs porteurs et formant un réseau de sections importantes, elles constituent la structure de la charpente.

Pannes : relient chaque ferme, les unes aux autres.

Chevrons : un réseau de sections moins épaisses obtenu par une fixation sur les pannes.

Liteaux et volige : placés au-dessus de la structure pour accueillir la toiture.

Ces éléments sont soit fixés soit collés entre eux, car la charpente traditionnelle ne contient pas de connecteur métallique.

 

L’isolation des combles en charpente traditionnelle

Si l’installation de la charpente traditionnelle ne peut se faire qu’avec l’aide d’un charpentier, vous pouvez vous occuper de l’isolation des combles à condition d’avoir quelques connaissances dans le domaine. Toutefois, il est toujours possible de contacter des professionnels en isolation de combles si besoin. Effectivement, même si l’isolation des combles est plus facile à réaliser, il faut bien assurer l’étanchéité de toute la toiture pour éviter toute infiltration.

  • Application de l’isolant

Pour vous conformer à la réglementation thermique de 2012, imposant un coefficient R de 6 en toiture sous rampant, réalisez une isolation en deux couches. La première est à poser entre les chevrons. Choisissez une épaisseur de 8 cm pour qu’elle convienne à celle des chevrons. Ensuite, découpez l’isolant de votre choix après avoir ajouté 1 cm à vos mesures. Cela lui permettra d’être bien fixé entre les chevrons et de lutter efficacement contre les ponts thermiques. Quant à la seconde couche, appliquez-la après avoir vissé des chevrons perpendiculaires aux premiers, espacés d’une distance de 60 cm entre chaque poutre. Veillez à ce que la compression de votre isolant ne dépasse pas les 25 % pour qu’il puisse garder ses performances thermiques.

  • Combles aménagés et combles perdus

Si vos combles ont été aménagés, vous pouvez choisir la technique de l’isolation sous rampant décrite ci-dessus. Pour ce faire, utilisez un matériau isolant en rouleau ou en panneaux avec une résistance thermique supérieure ou égale à 6. A part cette technique, il y a aussi le sarking : une technique avec laquelle vous pouvez isoler vos combles par l’extérieur. Elle est moins utilisée que la première du fait qu’elle coûte cher. Néanmoins, elle est très efficace. Avec cette deuxième technique, vous devez poser au préalable un pare-vapeur pour qu’il n’y ait pas de condensation.

En revanche, si vous n’avez pas encore transformé vos combles, choisissez une de ces techniques. Il est faux de penser que des combles perdus n’ont pas besoin d’être isolés : c’est de la toiture que proviennent les déperditions thermiques d’une maison. Donc, utilisez un isolant en rouleau pour boucher le plancher des combles. Ou bien, utilisez un isolant en flocons à souffler à l’intérieur des combles.

Auteur de l’article : Huet

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